Édifier la gloire d’un prince lettré ?

Dès 1621, Tristan L’Hermite (1601-1655) eut l’honneur d’entrer dans la maison de Gaston d’Orléans. Ses recueils poétiques révèlent tout à fois une vive admiration pour puissance guerrière que le prince manifesta et profonde déception quant au faible appui dont il gratifia. C’est sa culture comme son rang dut place l’entourage du duc d’Orléans, c’est cette même culture, d’abord surtout antique, qu’il déploya afin célébrer. L’enjeu cet article est questionner rôle spécifique joué par les références mythologiques glorification : en quoi liens avec ce curieux lettré ont-ils pu déterminer ? Il s’agit montrer comment poésie tristanienne, mondaine souvent ancrée célébration circonstance, fait un usage mythologique capable nourrir non seulement souhait plaire mais aussi volonté se dire laisser miroiter multiples facettes d’un poète érudit sensible.